Je m’appelle Alan Bodénan, et j’ai créé Bodénan Élagage pour exercer ce métier comme je l’aime : avec respect, observation et bon sens.
Pour moi, élaguer un arbre, ce n’est pas le dominer, c’est l’accompagner.
Chaque arbre a son histoire. Certains que j’ai taillés depuis plusieurs années, je les vois évoluer, se refermer, se rééquilibrer. C’est ça qui me passionne : comprendre comment l’arbre réagit à nos gestes.
Je pratique une taille raisonnée, toujours en cherchant à préserver la structure naturelle et la santé du végétal.
Avant chaque coupe, je prends le temps de regarder, anticiper, imaginer la suite.
L’élagage, c’est d’abord une réflexion avant d’être une action.
Être élagueur, c’est aussi assumer une vraie responsabilité.
La sécurité passe avant tout — pour moi, pour ceux qui m’entourent, et pour les arbres eux-mêmes.
Je respecte les chartes de la SFA et de l’UNEP, qui posent un cadre solide à ce métier que j’exerce avec exigence.
Je veille à utiliser du matériel fiable, entretenu, et des produits respectueux : par exemple, j’utilise uniquement de l’huile de chaîne biologique avec mes tronçonneuses.
Chaque chantier produit des branches, du bois, des feuilles… et pour moi, ce ne sont pas des déchets.
Grâce à mon broyeur GreenMech et à ma grande remorque, je transforme sur place les rémanents en copeaux de bois.
Ces copeaux, ou BRF, peuvent servir de paillage naturel pour le sol : ils nourrissent la terre, retiennent l’humidité, limitent les mauvaises herbes.
J’aime cette idée que rien ne se perd, que tout retourne au sol pour nourrir la vie.
Je travaille seul, principalement dans le Finistère Sud : Gouesnach, Fouesnant, Bénodet, Quimper, Concarneau, le Pays Bigouden, le Pays Fouesnantais…
Je collabore régulièrement avec d’autres artisans du végétal comme Artigwez, Amzer Paysage.
Chacun a sa spécialité, et ensemble, on peut proposer des interventions complètes, toujours dans le respect de l’arbre et du client.
Cette proximité, ce réseau, c’est ce qui donne du sens à mon travail.
Mon métier, c’est de trouver l’équilibre : entre technique et sensibilité, entre sécurité et respect du vivant.
Chaque arbre demande une approche différente, une attention particulière.
Et c’est justement ce qui me plaît : faire le bon geste, au bon moment, pour le bon arbre.